Ramonage cheminée
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Ramonage de cheminée : est-il obligatoire de faire appel à un ramoneur agréé ?

Lorsqu’on se sert d’une cheminée pour chauffer notre maison, nous devons absolument assurer son ramonage. Il consiste à retirer les dépôts de créosotes qui se sont accumulés sur les parois du conduit avec le temps. Bien que nous soyons souvent tentés de réaliser cette tâche nous-mêmes, il est toutefois plus prudent de la laisser aux soins d’un artisan certifié. Mais le recours aux services d’un ramoneur agréé est-il obligatoire pour les travaux ?

Faire appel à un ramoneur certifié : une exigence des compagnies d’assurance

Nous pouvons nous-mêmes effectuer le ramonage de notre cheminée grâce à une bûche de ramonage ou une poudre de ramonage. On peut facilement retrouver ces produits en grandes surfaces ou dans les magasins spécialisés. Malgré leur utilisation, seul le ramonage mécanique entrepris par un ramoneur agréé sera pris en compte par l’assureur.

Le certificat de ramonage

À l’issue de son intervention, cet artisan va en effet délivrer à son client un document qui témoigne de la vacuité et du bon état du conduit de cheminée. En l’occurrence, il s’agit du certificat de ramonage. Sans ce document, la compagnie d’assurance peut alors considérer, en cas d’incident, qu’il a été causé par le mauvais état de l’appareil de chauffage.

De surcroit, l’intervention d’une équipe de professionnels comme cette entreprise de ramonage dans le 93 sur ce site : ramonage-93.fr du domaine constitue un gage d’un ramonage bien fait. Lorsque le conduit est correctement nettoyé, la cheminée chauffe de manière plus efficace. En outre, les risques de feu de cheminée et d’intoxication au monoxyde de carbone sont réduits.

Comment reconnaitre un ramoneur agréé ?

En naviguant sur la toile, on peut tomber sur de nombreux prestataires qui proposent leurs services. Par conséquent, il est souvent difficile de savoir lesquels sont agréés. Dans la majorité des cas, les compagnies d’assurance établissent au préalable une liste de ramoneurs agréés. Les assurés sont alors tenus de contacter l’un de ces professionnels pour leurs travaux. Malgré cela, il existe d’autres signes qui font d’un ramoneur un artisan certifié. En l’espèce, il s’agit de :

Ses diplômes

L’article 16 de la loi du 5 juillet 1996 exige un diplôme reconnu par la Chambre des Métiers et des artisanats (CMA) pour l’exercice du métier de ramoneur. Au préalable ce dernier devra ainsi suivre une formation pour obtenir un CAP ou BEP (en plâtrerie, en maçonnerie ou maintenance), un Certificat technique des métiers (CTM), un brevet technique des métiers (BTM) de ramoneur ou encore un Certificat de qualification professionnelle (CQP) pour le métier de ramoneur-fumiste.

La déclaration de son activité

Tout ramoneur indépendant est tenu de déclarer son activité auprès de la chambre des métiers et des artisanats (CMA).

Sa souscription aux assurances obligatoires

En tant que professionnel du BTP, le ramoneur doit souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle et à la garantie décennale.

Sa transparence envers ses clients

L’artisan doit afficher ses tarifs dans son atelier s’il en a un. Dans le cas contraire, il faut qu’il fournisse au préalable un document qui informe le client de ses tarifs. Le document mentionnera également les différentes modalités de facturation.

Le devis avant la prestation

Pour toute prestation excédant 150 €, le ramoneur doit fournir un devis à son client. Ce document détaillera le coût des différentes interventions et leur nature, le coût total des travaux hors taxe (HT) et TTC, le montant de la taxe et la durée de validité du devis.

La facturation après travaux

Après les travaux, le ramoneur délivrera à son client une facture. Cette dernière détaillera toutes les prestations qu’il a effectuées et les tarifications appliquées lors de son intervention.

 

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